La cité du train
Publié par Aurélien le
La cité du train - Le plus grand musée ferroviaire d'Europe
La Cité du Train ce n’est pas un simple musée du train. Vous découvrirez la plus grande collection de matériel ferroviaire d’Europe. De nombreuses animations et activités vous sont proposées. Si le programme vous plait, je vous emmène en voyage !

Un accueil historique
Le musée est divisé en quatre parties appelées « Quais ». Chacun de ces « quais » proposent de découvrir un aspect du ferroviaire. Le premier est consacré aux trains historiques qui ont marqué leur époque. On trouve par exemple une véritable Micheline construite par Michelin. Par rapport aux trains, elle a la particularité d’avoir des pneus sur ses roues. L’objectif était de limiter les vibrations pour les passagers.



Aujourd’hui il reste très peu de Michelines dans le monde. Vous
pouvez en retrouver à l’Aventure Michelin à Clermont Ferrand et une dans un
musée ferroviaire en Chine. Si vous voulez en voir une en fonctionnement, il
faudra vous rendre à Madagascar. Si ça vous intéresse vous pouvez la voir en
fonctionnement dans un épisode l’émission Des Trains pas comme les autres à
Madagascar : https://youtu.be/bbAsR2n4LHQ?t=1540
Le nom de « Micheline » a été dérivé par le grand public pour désigner tous les trains de couleurs rouge et jaune.
En plus d’une présentation du matériel, de nombreuses parties sont scénarisées. Ici, il y a la reproduction d’une scène où Paul Deschanel, président de la troisième République est tombé du train en se penchant à sa fenêtre en pleine nuit. Il est arrivé dans un poste d’aiguillage ou l’agent de la compagnie ferroviaire ne le reconnaissait pas.



Un extérieur riche et proposant des activités pour tous









Une fois sorti du premier quai, vous arriverez dans un hall où vous avez le choix de poursuivre à l’intérieur ou de découvrir l’extérieur. Dehors, en plus de l’exposition de matériel, vous pourrez emprunter l’Express d’Alsace, un petit train qui fait le tour de l’exposition.
Et si c’était vous le conducteur ?



Si vous êtes un peu plus grand, vous pourrez même vous essayer à la conduite d’une draisine accompagnés par le personnel du musée. En plus de découvrir le fonctionnement de ces engins, la conduite est à la portée de tous. Deux leviers vous permettent d’adapter la vitesse pour accélérer et freiner. Une particularité des trains par rapport aux voitures est de s’arrêter si la pression d’air n’est pas suffisante pour desserrer les freins. Au départ, il faut faire monter la pression dans le système de plusieurs bars, pour que la draisine puisse démarrer. Ensuite, le plus important est le coup de sifflet qui en situation réelle permet d’avertir les ouvriers d’un chantier du passage d’un train.






Le troisième quai, un voyage des origines du train au TGV
Après la visite extérieure, le troisième quai vous propose un panorama partant de la première locomotive au TGV. On passe alors à côté de plusieurs sortes de matériel vapeur, diesel et électrique. Des objets liés au chemin de fer sont également présentés et de nombreuses plaques de locomotives sont conservées.









A la fin de la partie vapeur, il est possible de passer sous une locomotive comme si on était dans la fosse d’un centre de maintenance. Cette vision est plutôt impressionnante quand on sait que ce qui est au-dessus de nos têtes pèse plusieurs centaines de tonnes.



Une autre époque dans la visite
Après cette partie consacrée à la vapeur, la collection de la cité du train propose des autorails et locomotives diesel ainsi que des locomotives électriques. En même temps, on découvre l’équipement des gares avec les automates qui existaient par exemple pour prendre un ticket de quai, ainsi que des wagons ayant différentes fonctions dans le transport des marchandises.















Le métro parisien
En plus des trains, le musée conserve une motrice de métro Sprague Thomson M 1354 qui a appartenu à la CMP (Compagnie du Métropolitain Parisien) dans les années 1930. Elles ont ensuite été transférées à la RATP lors de sa création. Avant son arrivée, le métro était géré par deux compagnies, la CMP et la Nord-Sud qui exploitait l’équivalent des lignes 12 et 13 d’aujourd’hui. D’ailleurs, si vous avez l’occasion de prendre ces lignes vous remarquerez une architecture différente du reste du métro.
Les rames Sprague ont circulé à Paris jusqu’en 1983 sur la ligne 9.






Les trains de banlieue
Après le métro sur les quais de l’histoire, on trouve une voiture d’un train de banlieue. La rame présentée a servi à la desserte de la ligne de Sceaux. Il s’agit de la Z-23461, souvent appelée simplement « Z ». Les rames de cette époque n’ont rien à voir avec les RER ou Transilien qu’on connaît aujourd’hui. A l’époque, il y avait plusieurs classes et le réseau francilien n’existait pas à proprement parler.









Les records du train en France
Dans la partie sur la traction électrique deux locomotives ayant établi un record du monde de vitesse en 1955 sont présentées. On retrouve la CC7017 et la BB9004 (remplacée par la BB9003 pour l’exposition à cause du trop mauvais état de la 9004). Ces deux locomotives ont un record homologué à 331km/h. Cependant, il a été révélé que seule la BB de Schneider a atteint cette vitesse. La CC7007 construite par Alstom n’aurait pas dépassé le 320km/h (ce qui est déjà beau pour l’époque. Il a été décidé de mettre à plat les records pour ne pas favoriser un constructeur par rapport à l’autre dans le cadre d’un appel d’offre.












Le TGV (Train à Grande Vitesse)
En avançant dans le temps, on retrouve la motrice de la rame TGV Sud Est n°61. En 1981, le TGV Sud Est a établi le record du monde de vitesse sur rail à 380km/h sur la LGV Sud Est reliant Paris à Lyon avant son ouverture commerciale. Ce record à été établi par la rame 16 qui est conservée par la SNCF mais pas exposée à la cité du train. Dans l’exposition, vous retrouverez la motrice d’une autre rame de TGV Sud-Est : la 61.
Aujourd’hui, c’est toujours le TGV qui détient le record du monde de vitesse avec 575,8km/h en 2007.



Pour en apprendre plus sur le TGV et son histoire, je vous invite à consulter mon article sur la tournée d’adieu de Patrick, la rame 01. Vous comprendrez d’ailleurs d’où vient ce surnom.
Les trains mythiques
eux trains mythiques du paysage français sont présentés côte à côte. Il s’agit du Capitole (Paris <> Toulouse) et du Mistral (Paris <> Nice). Ces deux trains font parti des Trans Europ Express qui permettaient de relier les grandes villes européennes entre elles. Ces trains se reconnaissent facilement par leurs voitures en aluminium faisant presque penser à la forme d’une boîte de conserve.






L'espace des miniatures
Un réseau de trains miniatures permet de voire rouler une grande diversité de matériel de plusieurs époques. Le seul défaut de ce réseau est de devoir mettre une pièce d’un euro pour le voir fonctionner pendant 20 minutes. Cependant, même à l’arrêt vous pourrez voir la qualité des maquettes.
Le mistral, plus qu’un train, c’est le restaurant de la cité
Pour manger un bon repas ou pour un petit encas, le restaurant de la cité vous propose un choix de plats chauds ainsi que des boissons fraîches ou chaudes. Une partie des produits sont locaux et le service est assez rapide. Mais si vous voulez manger le midi, surveillez la queue pour y aller avant qu’il y ait trop de monde. Pendant la visite il n’y a pas de sens obligatoire et vous pouvez revenir sur vos pas comme vous le souhaitez.



Infos pratiques
Pour en savoir plus sur le musée, ses horaires, ses conditions de visites liées à la crise sanitaire et ses tarifs, je vous invite à vous rendre directement sur la page dédiée du site de la cité du train : https://www.citedutrain.com/infos-pratiques
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